Lucius III, invasion imminente.

Depuis la baie vitrée, je regarde la navette de Sedirae quitter le vaisseau amiral pour un largage orbital en plein sur les forces rebelles. Je finis de murmurer le psaume de la Victoire, enfile mon lourd manteau, règle mon bionique occulaire et ajuste mon chapeau rappelant mon rang avant de me diriger calmement vers ma navette personnelle.





Je prend ma place dans la navette, ma suite est déja installée. Bolrun, Galrun et Kolrun, les trois prisonniers que j'avais choisi dans le Cargo Pénal XVIII pour leurs capacités physiques impressionantes autant que pour leur dévotion la plus pure portaient leurs habituels lance-flammes; de plus, ils présentaient l'indéniable avantage d'être muets comme des tombes. Mon fidèle Dieufrost, le Croisé de ma délégation priait en silence sur son bouclier et son épée. Un de ces odieux scribes rachitiques et peu avenants m'accompagnait également, il sera chargé, si il survit (ce qui est très rare dans mes missions) de s'occuper de la paperasse barbante que genère toujours ce genre d'opération et enfin, Nevar, l'apprenti prometteur que j'aie pris sous mon aile pour en faire un Inquisiteur. Alors que la navette décolle et plonge droit vers Lucius III, j'enrage encore que l'Adeptus Militia ne m'aie accordé que trois régiments d'une petite centaine d'hommes de la Garde chacun...




Nous sortons de la navette, l'air est frais, poussiéreux et grisâtre. La route bitumée s'étire jusqu'aux fortifications des hérétiques. Les hommes fournis sont rangés en formation devant moi, un soldat qui se dit être le chef du peloton s'avance timidement vers moi.

Heu Monsieur...enfin Seigneur il s'incline maladroitement en une pompeuse marque de respect et fait tomber son casque qui rebondit sur l'asphalte oups! Il sourit bêtement Heu les hommes sont prêt. Ils sont à vos ordre Chef...enfin Seigneur ou heu...

-Combien? demande-je séchement.

- Heu et bien ils sont 148 et parés ! annonce le ridicule lieutenant rayonnant de stupidité. Devant mon regard noir, il ravale sa mine joviale et explique en une bouillie d'excuses inintélligibles je sais que nous devions être 300, mais l'un des régiment prévu a été muté en urgence pour défendre la brêche du système Libris. Et heu nous dénombrons trois hommes portés pâles. Et heu...le reste ne s'est pas pointé à l'appel ce matin et il est possible qu'ils aient rejoint le camp de l'ennemi... mais heu nous...

- Silence ! Je n'ai pas de temps à perdre. Lieutenant Equitsoum, je vous relève de vos fonctions.

- Mais, de quel droit vous...

Le misérable lieutenant tomba raide mort alors que je sortais mon poing ganté de sa boite cranienne déformée par l'impact de mon coup sur sa tempe. Sergent Apotek, vous êtes désormais Lieutenant du 11ème Librien, disposez vos troupes comme établi sur le plan que va vous comuniquer mon scribe. dis-je alors que je fais un signe aux hommes de mon escorte. Ceux ci me suivent et nous montons dans un rudimentaire véhicule motorisé à roues. Galrun prend le volant et je le guide vers un petit village fortifié légèrement en retrait...




Alors que Nevar grimace devant la puanteur qui se dégage du gibet d'où pend une dizaine de cadavres éviscérés, j'inhale une grande bouffée de l'odeur caractéristique de la chair brulé de damnés. Je reprend à l'ordre mon jeune apprenti qui se doit d'etre de glace face à de si réjouissants spectacles si il veut devenir un Inquisiteur. Devant mon sigle Inquisitorial, un vieux portier avec un collier de barbe broussalleux et encrassé s'empresse de hurler d'ouvrir la grand porte. Il descend et s'applatie completement devant notre jeep.

- Vénérable Seigneur Gecko, nous nous languissions de votre retour. L'Empereur soit loué ! Allez vous nous dire la messe aujourd'hui? Que puis je faire pour vous rendre service? A manger? Nous vous trouverons de quoi vous restaurer et si vous voulez je peux....

- Assez, Poquelus. La dévotion de ces misérable a parfois quelquechose de déplaisant pense-je en remarquant à travers les trous de ses guenilles les cicatricse d'automutilations en Son honneur tandis qu'il écrase son visage sur le sol en signe de soumission. Tu as préparé ce que je t'ai demandé?

- Oui mon maître, j'ai fait s'appréter un demi millier d'hommes vaillant prets à mourrir pour défendre Ses très Saints domaines. Loué soit Son nom. Il embrasse frénétiquement une des amulettes en forme d'Aquila qui pend sous son cou usé par les breloque qu'il porte.

Nous entrons dans le village fortifié. La grand-place est remplie d'une foule de loqueteux crasseux qui jettent des pierres sur des cultistes du chaos, attrapés dans les environs de la ville, entravés par des chaines clouées dans leurs membres.
Partout les ruelles sombres et suintantes de crasse recellent de cadavres de dévôts s'etant flagéllés un peu trop profondément.

L'histoire de cette bourgade encore récemment de taille appréciable était très banale. La rébellion généralisée, probablement orchestrée par les fils d'Alpharius comme le suggère les rapports inquisitoriaux de confrères, avait engrainé une bonne partie de la population de la ville. Après une rapide purge dirigée par mes soins, les déviants avaient été punis. La procédure habituelle est d'exterminer toute la population, pour éviter tout risque de propagation d'hérésie, mais ayant prévu la faiblesse des ressources militaires à dispositions, j'avais pris soin il y a quelques semaines de faire miroiter l'espoir d'une éventuelle rédemption dans l'autre monde, si la population acceptait de prouver sa dévotion envers l'Empereur en servant ses representants et en mourrant pour Lui.



Me voila donc en train d'inspecter la foule haineuse et soumise que le portier Poquelus a réunie en un long appel d'un oliphant rouillé et ébréché. J'avais désigné Poquelus comme chef du village. Ancien forgeron, il avait gardé de ses jeunes années une corpulence tout à fait honorable et bien que dévôt fanatique avéré, il avait conservé un semblant d'intelligence et de lucidité qui lui permettaient de comprendre mes directives et de les faire appliquer.
La plupart des jeunes s'étant levés contre Son autorité, en particulier durant la deuxieme phase de l'opération (soumission inconditionnelle à Son autorité par le combat et la mort sans gloire), l'armée etait principalement constituée de vieux fous barbus et édentés et de jeunes dégénérés puants et difformes. Armés de ce qu'ils ont trouvé, depuis des lance flammes créés à partir de bombes aérosol et de fourches, jusqu'au pied de biche rouillé. Certains se sont plantés des clou dans l'interieur des mains, dans l'espoir de traverser la tête d'hérétiques avec des giffles, tandis que d'autres preferent des ustensiles de cuisines. La plupart ont des torches car ils savent que la purification par le feu est efficace et salvatrice. Ils hurlent des litanies de haine apprises par coeur dont le sens leur echappe completement et repetent frénétiquement divers marques de dévotion comme le signe de l'Aquila. Certains se sont même permis de s'affubler ce qu'ils croient etre des sceaux de pureté, cloués dans la chair ou bien marqué au fer rouge sur la peau.

- Ils seront punis pour leurs affronts, aucune rédemption n'est possible dès lors que plusieurs des leurs ont sombrés dans l'hérésie. Mais ils peuvent encore être utile en épuisant les munitions de l'ennemi ou meme en faisant diversion. On peut même esperer que dans leurs dévotion aveugle ils oublient la douleur et la peur et parviennent à tuer quelques ennemis. J'ose esperer que Nevar écoute attentivement mes enseignements, j'attend de grandes choses de lui. Poquelus, dès que tu as finis ta prière, fais mouvoir tes troupes jusqu'au point établi.

- Bien Maître vénéré, l'Empereur vous garde, seigneur.

- Silence, tu n'es pas digne de prononcer Son nom, execute mon commandement. Après que Galrun lui ait décoché un violent coup de pied dans le torse parce qu'il s'appretait à reprendre des salamaleks d'excuses, nous remontons dans le véhicule et le brouhaha des lamentations votives et des plaintes disparait peu à peu.

Nous voila donc prêts pour la bataille. Nous sommes sur le sommet d'une colline rocailleuse. En contrebas on apercoit les positions des rebelles, aisément reconnaissables aux inscriptions impies et aux bannières blasphématoires qui se dressent comme un affront à Sa volonté. Mon capteur optique m'annonce une ondée dans une quarantaine de minutes. D'après les communications radios, les opérations des Frères Gabriel et Sedirae sont déja entamées et la lutte est, semble-t-il âpre.

- Apotek, vos hommes sont-ils prets?

- Affirmatif, Seigneur.

J'aime bien ce nouveau lieutenant, il est concis et efficace.

- Annoncez la premiere salve d'artillerie. Nevar, va commander à Poquelus d'envoyer ses misérables "troupes" à l'assaut du Bunker principal et prépare toi au combat, ca sera ta première initiation au combat en mission.

- A vos ordres, Maître.




L'artillerie de la Garde n'est pas parvenue à percer le bunker central des rebelles, mais a nettoyé en partie les tranchées et les barbelés qui nous sépare de lui. Les hérétiques fourmillent dans le secteur. Comme je le redoutais, quelques soldats du régiment d'Apotek tentèrent de fuir discrétement mais il furent rattrapés et engeôlés sous la garde de quelques uns des pires félés de Poquelus en vue d'un jugement ultérieur, si ils survivaient à leur captivité.

Apotek dirige ses troupes avec grande efficacité, en désignant parfaitement les cibles prioritaires à ses hommes. je me félicite encore une fois de l'avoir désigné au commandement alors que je le vois scander des discours charismatiques à son peloton.

Poquelus de son coté court avec la cohorte de pénitents fanatiques qui meurent empalés sur les barbelés par manque de précaution ou meme tués par leurs voisins par mégarde, d'une faux rouillée plantée à travers la capuche miteuse. Mais visiblement, la proximité de la mort les enhardit et les pousse toujours plus vers l'avant. Une énorme foule de rénégats sort soudain de leur tranchée avec des armes de corps à corps barbaresques comme des haches et des épées avec des armes de poings diverses, pour intercepter la charge des dévots.

Le choc est violent, le métal traverse la chair, le sang bouillonnant gicle à foison et tapisse le bitume du flanc droit du champs de bataille tandis que les dévots et les hérétiques se combattent. Leur inexperience dans l'art de la guerre est un nouvel affront à Sa volonté lorsqu'on proclame combattre pour Sa Cause, mais je dois avouer que leurs hargne et leur irraison compense plutôt bien ce manquement. Leurs comportement frénétique leur permet d'ignorer les lames qui les percent de part en part et d'arracher les cagoules des rénégats avec leurs ongles crasseux pour atteindre les yeux ou les autres parties vulnérables. Je remarque que Nevar frissone en voyant l'un des repentants briser toutes les dents d'un cultiste avec ce qui s'apparente à un poing américain pour faire penetrer dans la gorge de ce dernier son bras entier afin de lui arracher les organes internes.

- C'est le moment d'aller au combat pour faire respecter Sa volonter. Galrun, à fond sur la droite, on va broyer un peu de rénégats pour aider les dévots. Sur le flanc gauche, Apotek maitrisait les laquais du Chaos dont les armes n'atteignaient pas les positions de ses troupes.

Galrun nous mene habilement jusqu'au combat. Pendant le trajet, j'utilise mon micro-communicateur en forme de i inquisitorial et y murmure "Izabela et Florina, exercez le courroux de l'Empereur sur Ses ennemis. Iza, en 254-5648-51 et Flori en 256-5642-66". Le premier oeil du crane de l'amulette s'alluma brievement d'une lumiere rouge, suivi de près par le second. Mes assassins du Culte de Parques étaient en position et avait reçu mes ordres.

Galrun continue de filer jusqu'à la ligne de bataille qu'il percute de plein fouet, jetant plusieurs rénégats au sol. D'un gracieux mouvement de sa longue robe, Dieufrost bondit hors du véhicule et s'enfonce dans la masse compacte d'hérétiques qu'il décime en faisant tournoyer sa longue épée énergétique, arrachant plusieures têtes à chaque moulinet et se protégeant des attaques avec son grand bouclier consacré. Galrun, Bolrun et Kolrun se saisissent promptement de leurs lance flammes et dégagent la masse de soldats chaotiques qui s'agglutinent déja autour de la voiture. J'enjoins Nevar à aller combattre d'un rapide signe de tête. Je dégaine mes deux pistolets-arbalètes et commence à couvrir mon jeune apprenti qui se débrouille plutot bien. Il porte une épée energétique et un pistolet Redempteur avec lequel il creuse de profonds trous dans les thorax de ses adversaires.
Désireux d'économiser des carreaux consacrés et de m'échauffer, en un eclair je suis en bas de la voiture, mon long sabre légèrement recourbé en main, je commence à travailler au corps la meute d'hérétiques en scandant le Purificatum Hereticus Domini Imperatora. Dieufrost s'est séparé de notre carré et décime ses ennemis tout en parant habilement leurs coups du moins je l'espere, ayant perdu le contact visuel avec lui. Les trois lance flammes de mes guerriers nous permettent de ne pas nous faire submerger par la masse. Nevar se bat comme un diable et a perdu toute retenue. Apres avoir sorti ma lame de la nuque d'un hérétique qui tentait de s'enfuir, je me permet de jeter un oeil sur le champs de bataille. Du coté de la Garde, j'aperçois la frêle silouhette mouvante de Florina qui bondit entre les rangs des rénégats, fauchant deux d'entre eux à chaque saut. Cette diversion au coeur du flanc de l'armée corrompue permet à Apotek de dominer largement l'ennemi. Sur ma droite, les dévots poursuivent leurs ennemis qui sont desormais en déroute. Mais toujours plus de déviants sortent des galeries et s'attroupent autour de mon escouade.
-La bataille s'annonce plutot bien mais n'est pas encore remportée restons alertes. Combattons pour faire valoir Sa Verité. Dis je en reprenant mon ballet mortel. Ma radio grésille et Dieufrost, le Croisé, m'annonce qu'il va très bientot se trouver en difficulté. Suivant les indications de mon bionique occulaire, je me fraye un chemin jusqu'à lui en tuant tous ceux qui se dressent devant moi. Je remarque bientot une haute silouhette qui surplombe très largement les rebelles. Je l'apparente bien vite à un space marine du Chaos, l'hydre qu'arbore son épaule et la livrée de son armure indique qu'il s'agit d'un guerrier de l'Alpha Legion, probablement un Champion de la Ruine. Il est en combat singulier avec Dieufrost qui est en effet en difficulté face à la puissance de son adversaire. il arrive à parer les coups du Space Marine de l'honnis Chaos jusqu'à ce que celui ci lui assène un fulgurant coup de pied retourné qui le projette à trois bons mètres, juste devant mes pieds. J'appelle par radiotélépathie Bolrun, Galrun et Kolrun pour qu'ils sécurisent le périmetre autour de mon Croisé à terre. J'empêche quelques instants les soldats de s'en prendre à lui, mais bientot le Space Marine se rue sur moi. J'esquive à grand peine sa charge avec une roulade très académique et dégaine mon arbalète. Je crible son armure de carreaux. Les huiles bénites qui les ont ointes font fumer l'armure démoniaque aux points d'impact mais ne causent aucune blessure serieuse. Il sort de son fourreau un long poignard dont la lame parait liquide par ses ondulations constantes et ses reflets contres natures. Il marche maintenant vers moi à grand pas. J'attend qu'il soit à un petit mètre de moi pour plonger à son coté et lui planter mon sabre energétique dans la jointure sous son épaule gauche que je venais de sortir. Je tourne la lame pour faire une blessure plus importante, mais cela ne semble pas beaucoup incommoder l' aspirant démon qui me décolle un revers de la main droite dans la tête et me fait quitter ma position avantageuse. Il se retourne juste à temps pour prendre une salve de bolt inferno dans les systèmes optiques verts brillant, faisant exploser son crâne à l'interieur du casque d'adamantium.
Lorsqu'il s'effondre, je vois que mon escorte est là et a sécurisé la zone autour de Dieufrost qui s'est pris plusieurs coups pendant qu'il etait inconscient. Les lance flammes marchent à plein régime et empechent les cultistes de s'approcher. Je me permet de jeter un oeil au reste des hostilités. je découvre que les dévots se font massacrés par des Marines du Chaos et que la Garde Imperiale rencontre desormais une serieuse opposition depuis les bunkers. Je vois soudain avec stupéfaction un énorme trou se creuser dans la poitrine de Bolrun qui se retrouve projeté au sol, à plusieurs metres de sa position initial dans une impressionante gerbe de sang et de chair. Je me retourne et découvre qu'une escouade entière de Marines de l'Alpha Légion se dresse devant nous. Alors qu'une fine pluie glaciale et polluée se met à tomber, j'ordonne aux deux lance-flammes survivants de securiser le périmetre pendant que je demande à Nevar de m'aider à vaincre ces traîtres ancestraux.


N'etant pas encombrés d'armures lourdes, mon acolyte et moi même evitons avec efficacité les bolts et les lames des Marines rénégats, ou, de temps en temps, un de leurs coups est bloqué par nos Rosarius. J'enfonce ma lame dans la poitrine d'un des géants pendant que Nevar coupe la jambe d'un autre au niveau de l'articulation. Je me sens soudain soulevé par le cou alors qu'un d'eux me saisi pour m'etrangler. Sa force surnaturelle m'empeche d'effectuer le moindre mouvement, quand il s'écroule soudain, du sang sombre giclant de sa nuque percée par une des nombreuses lames de l'assassin aux galbes parfaits qui se tenait accroupie sur le pack dorsal de sa victime. Merci Izabela ! Tu tombes à pic ! N'attendant pas de réponse de la part de cette fille qui avait dans sa jeunesse fait voeu de silence, je me relève et retourne détruire les guerriers du Chaos restants.

Avec l'aide de la Cultiste de Parques, Nevar et moi etions arrivé à bout des Marines du Chaos, mais de nombreux autres ennemis combattaient encore nos alliés. Je laisse Kolrun s'occuper de proteger mes deux hommes à terre et remonte avec Florina et le reste de mon équipe dans le véhicule endommagé mais toujours fonctionnel. Alors que la voiture s'éloigne de Kolrun, je le vois se saisir du lance flamme de son camarade tombé et de griller vifs les desormais plutot rares cultistes qui tentent de s'en approcher. Je m'équipe du lance flamme de mon chauffeur et rempli de liquide combustible les tranchées que nous longeons, brulant vif leurs occupants chaotiques. Après avoir déposé la gracieuse meurtrièere Florina près de sa soeur, à la grande surprise d'Apotek, j'ordonne à Galrun de nous mener hors de la zone des combat...



En Inquisiteur prévenant, j'avais deviné que les rebelles se replieraient dans des fortification, c'est pour cette raison que j'avais demandé à Poquelus de me preparer tout ce que les loqueteux de la ville pouvait me fournir en bio ciment pret à l'emploi. Plusieures bennes auto-portantes remplies de cette gâche de maçonnerie très courante m'attendaient sur le versant Est de la colline. Après avoir vite rentré les coordonnées de livraisons, les bunkers et replis ennemis, les bennes se mettent en route. Les hérétiques ayant compris ce qu'il se passe tentent de les détruire avant qu'elles n'arrivent à destination mais les bennes blindées tiennent le coup et emmurent les ennemis de Son autorité dans leurs coursives étroites avec du bio ciment à prise controllable, choisie ici instantanée.

Quand il découvrit la raison de mon "départ", Apotek allait se confondre en excuse avant que je ne lui rappelle que cela n'avait pas été franchement bénéfique à son prédécesseur...



Avec la concentration des forces de la Garde sur les quelques guerriers de l'Alpha Legion aux prises avec les dévots (dont le nombre etait largement amenuit), la victoire fut assurée, la prise du bunker central ne fut qu'une formalité, dont les dévôts se chargèrent à merveille en perdant encore une bonne vingtaine d'entre eux.

- A Groupe Gabriel,A Groupe Sedirae, le bunker Ouest est rendu à Sa Très Sainte Autorité, l'Empereur nous a protégé aujourd'hui, nous le prierons ensemble ce soir, dans ce monde ou dans l'autre.


Je m'approche de Nevar, lui pose la main sur l'épaule, et lui dit qu'il s'est bien battu en Son Nom. Il me remercie et me rappelle que c'est parce que je l'ai bien formé... Il ira loin ce petit.

- Ensembles, prions, pour les morts d'aujourd'hui, d'hier et de demain... Puisse-t-il toujours nous garder...

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